
La période post-Covid a bouleversé le marché des ventes immobilières en montagne, en Hautes-Pyrénées. Résidences secondaires, investissements locatifs… les cartes sont rebattues. L’essentiel de la clientèle vient toujours du Grand Ouest, mais ce n’est plus tout à fait la même…
Vous voulez parler gastronomie ? Vous pensez Bocuse. Vous voulez parler économie de montagnes pyrénéennes ? Vous pensez Mir. Et dans la famille Mir, je demande Elodie, vice-présidente des 280 adhérents à la chambre Bigorre Béarn Pays basque de la Fnaim (fédération nationale des agents immobiliers).
Les chiffres du second semestre de la Chambre nationale des notaires viennent de tomber. C’est en communauté de communes Aure Louron que le prix moyen du m2 est le plus élevé. Votre analyse ?
Nous sommes dans une période de dichotomie. Le parc ancien (années 60, 70) est en phase descendante. Les investisseurs en location n’ont pas envie de placer dans des “passoires énergétiques” qu’ils ne pourront plus louer. Certes, les locations à la semaine peuvent être louées pour l’instant…
Mais demain ?
Cela va évoluer sans tarder. Les normes “énergivores” ont fait évoluer le regard des acheteurs. Catégorie G pour l’instant, puis F en 2025; 2028 pour l’autre en suivant… et ainsi de suite jusqu’en 2034.
La période de confinement Covid a-t-elle eu un effet ?
Évidemment. Cela a été un grand trou d’air, dans un premier temps.
Et après ?
Après ? Cela a été la période post-covid. La dichotomie dont je vous parlais. La clientèle Grand Ouest (de Bodeaux à Nantes) que nous connaissions s’est élargie.
Comment ?
Parce qu’avec le confinement, des Parisiens trop à l’étroit dans leurs logements ont migré vers Bordeaux. Et de là, les Pyrénées sont apparues comme une destination idéale pour une résidence secondaire, à 3 heures de route.
Lien source : Hautes-Pyrénées : des Parisiens découvrent des pierres précieuses en montagne